9h, 10h*, 11h, 12h* et 18h30
18h30 (samedi)
* Messes à la crypte. Ces messes n'ont lieu que s'il y a école le lundi qui suit.
lundi : 9h et 19h
du mardi au vendredi : 9h, 12h15* et 19h
samedi : 9h et 12h15*
*Les messes de 12h15 sont interrompues pendant les vacances scolaires.
Adoration Eucharistique
Dans l'église :
Dans l'oratoire :
Laudes
L’adoration Eucharistique et les Laudes sont interrompues pendant les vacances scolaires
Ouverture de l’église
de 7h à 21h le mardi
de 7h à 20h du mercredi au vendredi
de 8h à 20h du samedi au lundi et tous les jours des vacances scolaires
Permanence d’accueil par un prêtre
mardi de 17h* à 18h45 et de 19h30 à 21h**
mercredi à vendredi de 17h* à 18h45
samedi de 11h à 12h** et de 17h à 18h (à gauche dans l’église).
*18h pendant les vacances scolaires
** cette plage d'accueil est suspendue pendant les vacances scolaires
Accueil par un laïc
lundi à vendredi de 9h à 12h15 et de 15h à 19h.
samedi de 10h à 12h.
Pendant les vacances scolaires : du lundi au vendredi de 10h à 12h.
27 rue d’Armaillé
75017 Paris
Tel : 01 73 73 95 00
paroisse@saintferdinanddesternes.fr
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Maître, quand cela arrivera-t-il ?
Comme les disciples à Jésus, qui annonce la destruction du Temple de Jérusalem et la fin du monde, nous posons les mauvaises questions. Quelle est notre préoccupation quand nous nous demandons : « Quand cela arrivera-t-il ? » Notre préoccupation, c’est :
si on sait quand cela doit arriver, on pourra se préparer. Sous-entendu, tant que ça n’est pas là, on pourra penser à autre chose, continuer à embellir le temple de nos vanités.
Quel est le centre de notre vie ? Qu’est-ce que Jésus est venu annoncer ? Est-ce un monde meilleur ? des lendemains qui chantent ? ou encore, de manière plus contemporaine, le triomphe de la technologie et du développement durable ?
Je laisse Benoît XVI répondre avec ce passage tiré de son livre, Jésus de Nazareth : « Dès lors, nous sommes confrontés à la grande question qui nous accompagnera tout au long de ce livre : qu’est-ce que Jésus a vraiment apporté s’il n’a pas apporté la paix dans le monde, le bien être pour tous, un monde meilleur ? Qu’a-t-il apporté ? La réponse est très simple : Dieu. Il a apporté Dieu. »
Christophe Sampré, diacre
« Dessiner de nouvelles cartes d’espérance » (1/2)
Le 28 octobre 2025, à l’occasion du 60è anniversaire de la déclaration conciliaire Gravissimum educationis, le Saint Père a publié une lettre apostolique sur l’éducation. Au-delà de sa portée religieuse, ce texte propose une réflexion universelle sur l’avenir de l’éducation, à un moment où l’école traverse des transformations majeures : révolution numérique, tensions sociales, crises environnementales et perte de repères collectifs. Il dresse un constat lucide et trace une feuille de route : former des personnes libres, responsables et capables de créer du lien dans un monde fragmenté.
L’éducation ne peut se réduire à une accumulation de savoirs ou à un catalogue de compétences. Elle vise le développement global de chaque individu, dans toutes ses dimensions – intellectuelle, sociale, émotionnelle, culturelle et éthique. Former un être humain, c’est l’aider à donner sens à ce qu’il apprend, à construire sa liberté de jugement, à coopérer et à prendre part activement au bien commun.
L’éducation est perçue comme une œuvre collective, nul n’éduque seul. La réussite éducative dépend d’une alliance durable entre les enseignants, les familles, les institutions et la société civile. Cette coéducation est une condition de cohérence et d’efficacité : elle permet d’accompagner les jeunes dans toutes les sphères de leur vie, scolaire, personnelle et sociale.
Dans un environnement de plus en plus digitalisé, la lettre met en garde contre la tentation de confondre technologie et progrès humain. Le numérique doit rester un outil au service de la pédagogie, non un substitut à la relation éducative. L’enjeu n’est pas de multiplier les plateformes, mais d’apprendre à penser le numérique avec discernement : développer l’esprit critique, protéger les données, garantir l’équité d’accès, et faire du digital un levier d’inclusion plutôt qu’un facteur d’exclusion. Cette approche s’inscrit dans la perspective d’un numérique responsable, équilibré entre innovation, humanité et éthique.
Père Stanislas LEMERLE, curé