9h, 10h*, 11h, 12h* et 18h30
18h30 (samedi)
* Messes à la crypte. Ces messes n'ont lieu que s'il y a école le lundi qui suit.
lundi : 9h et 19h
du mardi au vendredi : 9h, 12h15* et 19h
samedi : 9h et 12h15*
*Les messes de 12h15 sont interrompues pendant les vacances scolaires.
Adoration Eucharistique
Dans l'église :
Dans l'oratoire :
Laudes
L’adoration Eucharistique et les Laudes sont interrompues pendant les vacances scolaires
Ouverture de l’église
de 7h à 21h le mardi
de 7h à 20h du mercredi au vendredi
de 8h à 20h du samedi au lundi et tous les jours des vacances scolaires
Permanence d’accueil par un prêtre
mardi de 17h* à 18h45 et de 19h30 à 21h**
mercredi à vendredi de 17h* à 18h45
samedi de 11h à 12h** et de 17h à 18h (à gauche dans l’église).
*18h pendant les vacances scolaires
** cette plage d'accueil est suspendue pendant les vacances scolaires
Accueil par un laïc
lundi à vendredi de 9h à 12h15 et de 15h à 19h.
samedi de 10h à 12h.
Pendant les vacances scolaires : du lundi au vendredi de 10h à 12h.
27 rue d’Armaillé
75017 Paris
Tel : 01 73 73 95 00
paroisse@saintferdinanddesternes.fr
Inscrivez-vous à notre liste de diffusion par mail pour recevoir le Clocher toutes les semaines, avec toutes les informations paroissiales.
Télécharger la Feuille d’Information Paroissiale
Fête des mères, dette des pères
En ces temps où l’on nous rebat les oreilles de parité aux élections municipales et de quotas de filles dans les filières scientifiques*, la fête des mères nous donne une bonne occasion de contempler, dans la maternité, une spécificité féminine, différence qu’il serait vain de vouloir combler :
« Même si tous deux sont ensemble les parents de leur enfant, la maternité de la femme constitue un rôle particulier dans leur rôle commun de parents, et même le rôle le plus exigeant. Être parents, si cela concerne l’un et l’autre, se réalise beaucoup plus en la femme, spécialement dans la période prénatale. C’est la femme qui ‘‘paie’’ directement le prix de cet engendrement commun où se consomment littéralement les énergies de son corps et de son âme. Il faut donc que l’homme ait pleinement conscience de contracter une dette particulière envers la femme, dans leur fonction commune de parents. »
(Jean-Paul II, Mulieris dignitatem, 18).
Par cet amour maternel unique, les mères sont appelées à être pour leurs enfants images de Dieu : « Divers passages présentent l’amour de Dieu, attentif à son peuple, comme semblable à celui d’une mère : comme une mère, Dieu a porté l’humanité, et en particulier son peuple élu, en son sein, il l’a enfanté dans la douleur, il l’a nourri et consolé (cf. Is 42, 14 ; 46, 3-4). » (Mulieris dignitatem, 8).
Cette « dette particulière », que contracte l’homme envers la femme par le rôle unique que joue celle-ci dans l’engendrement, ne se rachète pas à coup de bouquets de fleurs ou de bijoux (qui néanmoins sont les bienvenus) : cette dette ne se rachète pas. Mais elle invite le père à se donner, lui aussi, de toutes « les énergies de son corps et de son âme », dans sa vie paternelle et conjugale, comme saint Paul l’écrit aux Éphésiens : « Vous, les hommes, aimez votre femme à l’exemple du Christ : il a aimé l’Église, il s’est livré lui-même pour elle. […] C’est de la même façon que les maris doivent aimer leur femme. »
(Ep 5, 25.28).
Père Louis de FRÉMONT, vicaire
* Curieusement, personne n’a encore songé à imposer des quotas d’hommes pour les concours de médecine ou l’agrégation de lettres modernes.
Un nouveau bienheureux
L’actualité de l’Église a été particulièrement riche ces dernières semaines. En effet, elle a été alimentée par la mort du pape François, ses funérailles, le conclave, l’élection de son successeur, l’intronisation du pape Léon XIV et les débuts de son pontificat… Tous ces événements ont été largement et heureusement relayés par les média et je m’en réjouis.
De ce fait, une béatification est passée plus inaperçue et pourtant elle concerne un Français ! Le père Camille Costa de Beauregard (1841-1910) a été déclaré au rang des bienheureux à Chambéry dimanche dernier.
Issu d’une famille aristocratique, il est né le 17 février 1841 à Chambéry. Après une période de doute religieux durant sa jeunesse, il retrouve la foi à l’âge de 22 ans et poursuit sa formation au séminaire français de Rome. Ordonné prêtre en 1866, il retourne à Chambéry en 1867 et se consacre aux ouvriers, créant une caisse d’aide mutuelle sous le patronage de Saint-François de Sales. Lors de l’épidémie de choléra qui frappe la région en 1867, il recueille des orphelins chez lui. Grâce à un don du comte de Boigne, il fonde en 1868 l’orphelinat du Bocage, qui accueille jusqu’à 125 pensionnaires et devient un centre de formation professionnelle horticole reconnu. Son œuvre se poursuit aujourd’hui à travers la Fondation du Bocage, sous tutelle des Salésiens de Don Bosco, qui continue d’accueillir et d’éduquer des jeunes à Chambéry.
Confions notre prière et nos intentions à son intercession :
Dieu notre Père, Tu as donné à ton serviteur Camille Costa de Beauregard, fondateur de l’orphelinat du Bocage, à Chambéry, un cœur rayonnant de bonté pour les jeunes les plus défavorisés, plein de douceur et d’oubli de soi, un esprit toujours à leur écoute, constamment soucieux de leur formation humaine, chrétienne et professionnelle. L’Église vient de reconnaître la sainteté de sa vie en décidant de le béatifier. Que sa béatification soit pour nous tous un appel à servir le Christ dans les plus petits de nos frères. Qu’à l’exemple de Camille, nous soyons attentifs aux jeunes, avec un véritable esprit d’éducation, dans la foi et la charité. Inspire en eux la générosité du service, en particulier pour les personnes fragiles. Suscite parmi eux des vocations sacerdotales et donne-leur la joie de répondre à l’appel du Bon Berger. Et que son intercession nous obtienne toutes les grâces que nous sollicitons … (préciser notre intention personnelle). Nous te le demandons par Jésus Christ, ton Fils, notre Seigneur.
Père Stanislas LEMERLE, curé