9h, 10h*, 11h, 12h* et 18h30
18h30 (samedi)
* Messes à la crypte. Ces messes n'ont lieu que s'il y a école le lundi qui suit.
lundi : 9h et 19h
du mardi au vendredi : 9h, 12h15* et 19h
samedi : 9h et 12h15*
*Les messes de 12h15 sont interrompues pendant les vacances scolaires.
Adoration Eucharistique
Dans l'église :
Dans l'oratoire :
Laudes
L’adoration Eucharistique et les Laudes sont interrompues pendant les vacances scolaires
Ouverture de l’église
de 7h à 21h le mardi
de 7h à 20h du mercredi au vendredi
de 8h à 20h du samedi au lundi et tous les jours des vacances scolaires
Permanence d’accueil par un prêtre
mardi de 17h* à 18h45 et de 19h30 à 21h**
mercredi à vendredi de 17h* à 18h45
samedi de 11h à 12h** et de 17h à 18h (à gauche dans l’église).
*18h pendant les vacances scolaires
** cette plage d'accueil est suspendue pendant les vacances scolaires
Accueil par un laïc
lundi à vendredi de 9h à 12h15 et de 15h à 19h.
samedi de 10h à 12h.
Pendant les vacances scolaires : du lundi au vendredi de 10h à 12h.
27 rue d’Armaillé
75017 Paris
Tel : 01 73 73 95 00
paroisse@saintferdinanddesternes.fr
Inscrivez-vous à notre liste de diffusion par mail pour recevoir le Clocher toutes les semaines, avec toutes les informations paroissiales.
Télécharger la Feuille d’Information Paroissiale
« Aujourd’hui, avec moi, tu seras dans le Paradis »
« Celui-ci est le Roi de juif », telle est l’inscription qui est au-dessus de la tête de Jésus quand il est sur la croix. Le peuple qui est là fixe ses yeux sur la croix en espérant que quelque chose d’extraordinaire se passe ; les chefs ricanent ; les soldats se moquent de lui et l’un des malfaiteurs l’insulte. Tout cela a une raison précise. Ils demandent à Jésus de prouver la véracité de cette inscription : Roi de Juif. Bien-sûr, Jésus ne cède pas à cette provocation parce que sa royauté n’a pas besoin de reconnaissance humaine.
Quoiqu’il en soit, la sincérité, la droiture et gentillesse de l’autre malfaiteur l’a touché profondément. C’est pourquoi il déclare avec autorité : « aujourd’hui, avec moi, tu seras dans le Paradis ». Une question se pose : l’inscription au-dessus de sa tête et cette déclaration sont-elles liées ?
D’une manière indirecte, cette déclaration n’est qu’une expression de sa royauté. En d’autres termes, comme Roi, il n’a besoin d’aucun conseil pour savoir ce qu’il doit faire de son Royaume. Il a les pleins pouvoirs pour décider ce qu’il juge nécessaire pour entrer dans son Royaume. Donc, sa déclaration au sujet du bon larron est à la fois confirmation et rectification de l’inscription qui est au-dessus de sa tête. Confirmation parce qu’il est vraiment Roi ; rectification parce qu’il n’est pas seulement Roi des juifs mais Roi de l’Univers.
Père Berthin TSIRAHAMBA, prêtre étudiant
« Dessiner de nouvelles cartes d’espérance » (2/2)
Une éducation intégrale cherche à former l’intelligence et le cœur. Elle ne sépare pas raison et émotion, savoir et sens, science et humanité. Elle vise à unir connaissance et expérience, théorie et pratique, réflexion et action. L’acte éducatif devient ainsi un apprentissage de la liberté, du discernement et du dialogue. Cette vision rejoint les pédagogies actives et expérientielles, où l’élève apprend par la recherche, la coopération et l’engagement concret. L’éducation n’est plus un transfert de connaissances, mais une construction partagée du sens.
Dans un monde où des millions d’enfants restent privés d’école, la lettre [apostolique sur l’éducation du Saint Père] appelle à faire de l’accès à l’éducation un devoir collectif. Mais l’enjeu dépasse la seule scolarisation : il concerne la qualité, l’équité et la capacité de chaque système éducatif à accueillir la diversité des parcours. L’inclusion ne se résume pas à l’intégration de publics spécifiques : elle exige une transformation des pratiques pour que chaque élève, quel que soit son contexte, puisse trouver sa place et progresser à son rythme. Cette orientation rejoint les priorités contemporaines : lutte contre le décrochage, accessibilité, égalité filles-garçons, accompagnement des élèves à besoins particuliers.
Le texte évoque également le lien entre éducation et préservation du vivant. Former les jeunes à la responsabilité écologique ne consiste pas seulement à enseigner des gestes, mais à cultiver une conscience globale du monde et de ses équilibres. Apprendre à habiter la Terre autrement, c’est aussi apprendre à vivre avec les autres : l’écologie devient sociale, culturelle et relationnelle. Elle engage l’école à être exemplaire dans sa gouvernance, ses choix d’infrastructures et sa pédagogie quotidienne.
Un autre axe fort du texte est l’appel à une éducation à la paix et à la non-violence. Dans des sociétés traversées par les fractures et les oppositions, l’école doit redevenir un lieu de médiation, d’écoute et de compréhension mutuelle. Éduquer à la paix, c’est enseigner la coopération, la communication bienveillante, la gestion des conflits, mais aussi la confiance dans le dialogue et la différence. C’est une éducation à la citoyenneté éclairée et à la fraternité.
L’efficacité de cette vision repose sur la qualité et la formation des éducateurs. Le texte insiste sur la formation intégrale des enseignants : scientifique, pédagogique, culturelle et humaine. Les compétences techniques doivent s’accompagner d’une posture d’écoute, de curiosité et d’ouverture. Le formateur devient un guide, un passeur de sens, un professionnel qui apprend autant qu’il enseigne.
En conclusion, Dessiner de nouvelles cartes d’espérance invite à redonner souffle et confiance à l’acte d’éduquer. L’éducation n’est pas un secteur parmi d’autres : c’est un espace de transformation sociale, humaine et culturelle. Elle exige du courage, de la créativité et un regard tourné vers l’avenir.
Père Stanislas LEMERLE, curé