9h, 10h*, 11h, 12h* et 18h30
18h30 (samedi)
* Messes à la crypte. Ces messes n'ont lieu que s'il y a école le lundi qui suit.
lundi : 9h et 19h
du mardi au vendredi : 9h, 12h15* et 19h
samedi : 9h et 12h15*
*Les messes de 12h15 sont interrompues pendant les vacances scolaires.
Adoration Eucharistique
Dans l'église :
Dans l'oratoire :
Laudes
L’adoration Eucharistique et les Laudes sont interrompues pendant les vacances scolaires
Ouverture de l’église
de 7h à 21h le mardi
de 7h à 20h du mercredi au vendredi
de 8h à 20h du samedi au lundi et tous les jours des vacances scolaires
Permanence d’accueil par un prêtre
mardi de 17h* à 18h45 et de 19h30 à 21h**
mercredi à vendredi de 17h* à 18h45
samedi de 11h à 12h** et de 17h à 18h (à gauche dans l’église).
*18h pendant les vacances scolaires
** cette plage d'accueil est suspendue pendant les vacances scolaires
Accueil par un laïc
lundi à vendredi de 9h à 12h15 et de 15h à 19h.
samedi de 10h à 12h.
Pendant les vacances scolaires : du lundi au vendredi de 10h à 12h.
27 rue d’Armaillé
75017 Paris
Tel : 01 73 73 95 00
paroisse@saintferdinanddesternes.fr
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Tambouriner sans se décourager
Dans le combat contre les Amalécites (Exode 17), aussi longtemps que Moïse tenait les bras étendus, le peuple de Dieu l’emportait. Dès qu’ils s’alourdissaient, la victoire allait au camp adverse. Désormais la croix du Christ, dont les bras jamais ne retombent, est le signe de la victoire définitive obtenue sur le mal.
Il est vrai que nous ne distinguons souvent que l’ombre portée de cette croix, au point de faire douter qu’elle soit effectivement « victorieuse ». C’est souvent le cas lorsque nos prières semblent dénuées d’effet : voir mourir un être pour qui l’on a multiplié les neuvaines, par exemple, peut susciter de légitimes interrogations. Prier pour la paix à chaque eucharistie peut paraître sans effet au spectacle du monde.
Oui, à vue humaine, la prière peut sembler vaine. Mais Dieu voit plus loin que nous. La prière qu’il nous enjoint de lui adresser « sans se décourager » (Luc 18) est toujours un acte de foi qui vise un au-delà de nos limites, en particulier cette mort qui barre notre horizon. Le Seigneur a franchi cette limite que symbolise la porte fermée du juge (Luc 18). Il faut y tambouriner sans se lasser en étant certain que, non seulement « bien vite » Dieu nous exaucera – lui qui est tout l’inverse d’un juge inique – mais que déjà, sur la croix, il nous a fait justice. Notre prière creuse en nous le désir d’un Salut déjà donné dont nous ne mesurons pas l’ampleur. Pas encore.
P. Matthieu de Laubier
Vicaire
Les écrivains et l’argent
En juillet 2024, le pape François écrivait une lettre soulignant l’importance de la littérature qui irrigue tous les aspects de la vie humaine personnelle et en société. Nous l’avons expérimenté ce mercredi à l’occasion de la première des Rencontres des Ternes de l’année 2025-2026. Le thème en était : « De Homère à Houellebecq : les écrivains et l’argent. ». L’approche thématique d’Anne de Guigné, journaliste au Figaro et essayiste visait à montrer comment les romanciers peuvent traiter de la vie économique en nous parlant de l’argent et du travail.
En partant de la Genèse, même si la Bible n’est pas un roman, elle a commencé son intervention en soulignant, la dualité du travail qui peut être un lieu d’émancipation mais aussi un lieu d’aliénation. La suite de son propos présentait une vision positive de l’argent comme levier pour grandir et favoriser l’élan créatif. Le capitalisme enfin peut être motivé soit par les propres intérêts de l’homme ou par ses sentiments jusqu’au dépit parfois. Tout cela d’après une analyse littéraire.
Cette soirée nous a permis de parcourir à grandes enjambées la littérature française et étrangère et leurs auteurs de Jack London avec Martin Eden à Balzac avec Lucien de Rubempré et César Birotteau en passant par Zola avec l’Argent ou le Bonheur des dames, Stendhal et Armance, Shakespeare et le Marchand de Venise, Dostoievski avec Crimes et châtiments, Thomas Mann, et les Buddenbrook. Certains sans doute manquaient à cet inventaire. Le critère de choix était les livres qu’elle avait lus et surtout aimés.
Ce parcours a pu nous donner envie de lire ou relire ces romans que souvent nous avions découverts plus jeunes mais de les relire sous un prisme différent et de percevoir comment la littérature a pu décrire les phénomènes économiques. Peut-être que nos politiques et nos responsables économiques pourraient s’en inspirer ?
Père Stanislas LEMERLE, curé